Spectacles OFF

Il n’y a pas de bonne raison pour ne pas venir voir Si Pina m’avait demandé. Parce qu’il n’y a pas tant de spectacle de danse où on rit. Et surtout parce que devant cette pièce, vous vous reconnaîtrez à l’heure où épris·e d’absolu, il faut sortir la tarte du four ou changer le petit dernier. Comment réconcilier sa vie rêvée et sa vie vécue, voilà la question que pose la danseuse, femme vulnérable mais prête à tous les combats. Il faut du talent pour danser sans gravité !

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La Cie Chouchenko revient au Festival d’Avignon avec la tragédie la plus célèbre de Shakespeare.

Privilégiant la lutte de l’Homme face au Destin, à celle des Montaigut aux Capulet, l’adaptation s’axe sur la problématique de la fatalité : sommes-nous les jouets de la Fortune ou pouvons-nous avoir une emprise sur notre Destin ?

Des artistes multidisciplinaires (violoncelle, guitare, accordéon, chant, danse, combat) s’emparent du mythe de Roméo et Juliette pour emporter les spectateurs au cœur d’un foisonnement de passions où se côtoient grivoiserie et poésie, comédie et tragédie, réalisme et fantastique.

« Shakespeare, c’est le chaos de la tragédie dans lequel il y a cent traits de lumière… » Voltaire

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Charles, confiné volontaire depuis bien avant les pandémies, profite de l’incursion du public dans sa grotte pour s’improviser conteur. Il commence alors à retracer son tumultueux parcours de vie qui l’a poussé à fuir les autres et à se fuir lui-même, dans une vaine tentative d'échapper à la violence de la société. Mais entre désespoir et lueurs d’optimisme, c’est surtout l’espèce humaine que l’ermite tente de dépeindre : celle qui est cruelle, celle qui est perdue, celle qui est belle, celle qui pourrait se retrouver.

Celle qui ferait peut-être bien de laisser derrière elle la frénésie du monde pour aller tranquillement élever des chèvres en Corrèze.

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Ce duo raconte l'épopée de deux âmes qui s'aiment. L’une est dans le monde des vivants, l'autre dans celui des morts. 

À travers des univers parallèles elles se retrouvent, maîtrisent le temps et atteignent l'union éternelle.
Leur danse, telle une force vive, réveille et choque les corps, grâce aux chorégraphies saisissantes qui affrontent les défis de la vie avec virtuosité et détermination.

Dans une esthétique singulière empreinte de Science-fiction les chorégraphes bousculent notre rapport au temps, à la mort et à l'amour.

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Claire, 22 ans, est une jeune femme autiste qui rêve par-dessus tout de devenir chanteuse et de participer à l’émission de télévision « To be a star ». Un jour, elle va commettre l’irréparable et être internée en hôpital psychiatrique dans l’attente de son procès.

Être normal, c’est quoi ? Et si ce n’était qu’une question de point de vue ? Le spectacle met en jeu ces questions et nous parle des « différents », des accompagnants, des soignants, mais aussi de justice, d’amour et de rêves.

Par le prisme de deux instances de jugement, le tribunal côté justice et le jury côté télévision, le spectacle questionne notre perception de la réalité pour approcher une autre vision du monde, parfois déformée et souvent onirique.

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Depuis sa destitution orchestrée par son frère Antonio, Prospero, duc de Milan, vit sur une île in- habitée. Grâce à la magie que lui confèrent ses livres, il ordonne une tempête qui fera s’échouer sur son île, le navire sur lequel se trouve Antonio, Alonso (roi de Naples), et le fils de ce dernier. La vengeance que Prospero attendait depuis 12 ans va le confronter à sa propre violence. La pièce est l'histoire d'une prise de conscience : la violence est vaine et, la raison et la compassion doivent être au cœur de nos vies. L'humour, la magie du conte, la musique, portés par l'artisanat du théâtre guident notre traversée d'une pièce magnifiquement humaine, toute empreinte de philosophie.

Revivez en direct la dernière heure du règne du pharaon Akhenaton.

Un seul en scène documenté troublant et lumineux.

Par le créateur de « Gustave Eiffel en Fer et contre Tous » (Prix meilleur auteur 2018, collectif Avignon à l’Unisson)

Seul sur son trône, abandonné de tous, le pharaon Akhenaton se retrouve face à ses contradictions.
Confronté à la haine de ses ministres, il tente d’éviter un Coup d’Etat. Père du monothéisme, il se bat contre les religions ancestrales et crée la première guerre de religion. Délaissé par son épouse Nefertiti, on veut l’éloigner de son fils Toutankhamon. Qui veut la chute de la XVIIIème dynastie égyptienne ?

« Akhenaton la dernière heure d'un pharaon » est un seul en scène historique qui nous replonge dans l’Egypte ancienne auprès des personnages passionnants qui ont bercé notre enfance : Nefertiti, Toutankhamon, Akhénaton, Ramsès ainsi que les dieux à tête d’animaux…

Comment un chef d’orchestre français d’opérette s’est-il retrouvé à New York, rêvant de composer pour Broadway. 
C’est l’histoire sensationnelle de François Courdot (1919-1968), jusqu’à ce jour largement méconnu du grand public, et pourtant artiste incontournable à l’œuvre singulière et à la vie fantasque.
Grâce au travail précis du biographe James McGraff et aux découvertes récentes de quelques rares partitions, CONTRE-TEMPS est un biopic musical sur cet artiste français en Amérique, une plongée euphorique et richement illustrée dans l’histoire de l’opérette et de la comédie musicale au 20ème siècle, joyeusement menée par l’équipe créative de Comédiens ! et le Trio Opaline.

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Artiste de cirque, musicien, chanteur, Warren Zavatta, petit-fils du célèbre clown, est également devenu acteur par amour de la scène… et peut-être aussi pour fuir la piste et son destin. Dans son premier seul en scène qui connut un succès magnifique, "Ce soir dans votre ville", Warren repassait pour nous le film de sa vie, dont les jeunes années se sont déroulées dans le monde « féérique et merveilleux du chapiteau », aux guillemets remplis d’ironie.
Dans ce second opus intitulé "Sortie de Piste", Warren continue de nous conter l’histoire de sa vie, toujours sans mentir et toujours avec sa science de l’autodérision, en nous racontant pourquoi nous l’avons peu vu ces dernières années…
Confession délirante d’un artiste à la vie tourmentée, ce nouveau face-à-face avec le public est sans compromis : l’artiste nous raconte tout, du plus douloureux au plus fou, et nous fait rire avec sa vie et ses dérapages.

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À l’image de son titre bizarre, UL qui est une préconisation de syntaxe non-genrée, cette pièce est un ovni.
Elle est radicale dans sa critique des rapports hétéronormés qui prévalent dans tant de familles. Mais cette critique réussit la gageure d’allier l’humour et la tragédie tout au long du spectacle. On assiste à un tsunami bordélique, tragique et pourtant joyeux.
Les comédies s’ouvrent généralement sur un intérieur propret au centre duquel trônent un éternel canapé et sa table basse. Un bouquet de fleurs indique au spectateur si on est chez des bourgeois ou dans un milieu populaire. On sait que les portes vont claquer, apportant leur lot de surprises ou de quiproquos.
Ici rien de tout ça. Dès la première minute, on voit, on sent que les codes ont explosé. Les portes sont des trous. Le canapé est encombré d’un amas de sacs débordant de vêtements, de vaisselle. Il faut se réfugier sur une table ou sous une planche à repasser pour lire ou pour se parler. Le chaos a déjà tout envahi. C’est devenu le quotidien inénarrable, insupportable.
Dans ce décor contraint, les personnages se heurtent, s’enflamment, et tentent de se convaincre mais ce ne sont pas des théoriciens. Les mots leur manquent ou se déversent en torrent, et leur vue est courte. Mais si drôle.
Et en plus, Ils s’aiment, même s’ils s’aiment mal. L’une pense que le monde a changé, en bien, et même si elle n’a pas tout compris, elle veut imposer ce nouvel ordre à son fils. L’autre s’accroche au passé, à l’enfance que la guerre lui a ravie. Ils s’engueulent, fort, s’aspergent d’eau pour se calmer comme on dresse un chat qui fait des bêtises, s’irritent encore plus jusqu’à en vomir, incapables de se comprendre. Elvis, le fils aîné qui revient du front, ne peut pas admettre que sa mère désavoue toute l’éducation qu’il a reçue de son père.
Ça craque partout.
Comment peut-il en être autrement quand un père a fait régner sa masculinité toxique sur toute la famille, jusqu’à ce qu’il soit victime d’un avc ? Quand une mère, au tempérament naïf, n’a pu découvrir la liberté qu’à la faveur de l’effondrement mental de son mari ? Et aussi grâce au changement de genre de son autre enfant ?