Spectacles OFF
Oscar et la Dame Rose
Une nouvelle adaptation théâtrale tendre et poétique pour 2 comédiens.
Douze jours de la vie d’Oscar, cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les derniers mais grâce à mamie-Rose, la « dame rose » qui noue avec Oscar un très fort lien d’amour, ces douze jours deviendront légende.
À l’origine jouée par une seule comédienne, lisant les lettres d’Oscar (notamment la regrettée Danielle Darrieux) ; cette version du best-seller d'Eric-Emmanuel Schmitt nous présente Oscar et Mamie Rose sur scène. Le discours direct, l’action réelle et non rapportée, offrent un nouvel espace d'interprétation soulignant la complicité de nos deux héros.
Anna Magnani
On l'appelait "La Magnani" égérie de Rossellini, Pasolini...Rome, l'Italie, et ce courage auquel l'âme d'un peuple devait s'identifier. Vibrante, extravagante, instinctive, elle était la Vie.Son génie d'interprétation et son mode de vie hors des conventions en font un personnage complexe capable de concilier force et fragilité, mélancolie et gaité.Elle est là, présente, se raconte en tant que femme , comédienne le temps d'un messe, celle de ses obsèques en présence de ses amis, son public, son peuple...
Madame Arthur
Madame Arthur, cabaret mythique parisien, aspire à convertir le monde à son culte travesti. Créé en 1946, des artistes tels que Bambi, Coccinelle ou Serge Gainsbourg ont fait les belles heures de ce cabaret où a toujours existé un vent de liberté artistique.
Ce lieu a continué de séduire nombre d’artistes de tous horizons et est devenu aujourd’hui une référence artistique qui crée le trouble entre les genres et libère la création autour de la musique en français.
Cinq artistes du cabaret - Androkill, Charly Voodoo, Diamanda Callas, Lola Dragoness Von Flame et Tony Blanquette feront d’Avignon leur terrain de jeu, sous la direction artistique de Clara Brajtman.
Eh bien chantez maintenant
Jean de La Fontaine, invité chez des amis à la campagne, disparaît sur coup de midi, et… n’arrive qu’au dessert ! Son excuse ? Il était à l'enterrement d'une fourmi, il en a suivi le cortège dans le jardin et a reconduit sa famille jusqu'à la fourmilière…
Saviez-vous que ce drôle d’homme adorait la musique ? Saviez-vous que ses fables ont été chantées tout au long du XVIIIe siècle ?
S’accompagnant au luth, au clavecin ou à la vièle, deux chanteurs-comédiens baroques vous feront redécouvrir les Fables comme si vous les entendiez pour la première fois.
Les enfants, quant à eux, par la magie de la musique, de la lumière et du théâtre d’objets, entreront de plain-pied dans l’univers foisonnant du plus grand fabuliste de tous les temps.
Du bonheur de donner
J’avais 13 ans, je suis allée à Marseille voir chanter une dame qui s’appelait Pia Colombo. Elle a interprété une chanson qui disait « Comme on fait son lit, on se couche ». Je ne saurai jamais pourquoi ces paroles ont si fort résonné en moi. J’ai pendant des années fredonné ce refrain…
J’ai relu beaucoup de poésies de Brecht, qui est toujours présenté comme un auteur austère, sérieux et théorique… On connaît moins sa bienveillance, son humour et son sens du spectacle. Cet auteur a éclairé certains moments de ma vie et je voulais, en cette période de grand bouleversement, faire à nouveau entendre ses mots si encourageants soulignés par David Venitucci.
Ustium
Ustium est une pièce traitant de la lutte des consciences. Une recherche liée à des questionnements sur la masculinité dans les Antilles, sur la représentation du corps noir, ses stigmatisations et préjugés.
Une pièce impulsée par une recherche sur les danses LGBT, dans un clair-obscur, pour nous plonger dans des lieux clandestins, des huis clos étouffants et libérateurs.
Fatalisme, déterminisme, humanisme, c’est ce rapport aux autres qu’interroge le chorégraphe.
Cette création d’Hubert Petit-Phar ouvre un nouveau cycle sur sa recherche nourrie par des thèmes forts : la mort, le sens de la vie et la liberté.
Le boxeur invisible
Le Boxeur Invisible parle de la violence qu’il y a entre deux êtres qui a priori s’aiment. C’est d’abord l’histoire de deux enfants qui se rencontrent et qui vont s’abimer à force de jouer à l’amour. La pièce est structurée par des allers-retours entre ces enfants et la version adulte de ces deux personnages, qu'on retrouve dans différents fragments de leur vie intime. Il y a une part très importante de récit. Le texte est pensé pour que les didascalies soient dites à hautes voix. Les deux acteurs sont d'abord deux narrateurs, car les protagonistes sont les témoins de cette histoire d’amour autant que les acteurs. Parce qu’on se met toujours en scène dans la vie, on joue à la violence. L’histoire commence donc comme un conte, celui de deux enfants qui tombent amoureux. Et pourtant on sent qu’il y a déjà quelque chose de vicié dans leur amour, et cette chose sombre on va la retrouver dans la relation adulte des deux protagonistes. Néanmoins, la violence ne sera jamais le résultat d’un drame spectaculaire, mais plutôt l’effet du temps. Simplement parce que deux êtres se sont aimés et sont « restés ensemble. »
Le Boxeur Invisible, ce sont des fragments de vies choisis qui questionnent: qu’est ce que c’est être intime avec quelqu’un ? Comment l’endroit de la plus grande tendresse peut être aussi celui de la plus grande cruauté ? Comment la violence du monde est tellement intégrée qu’elle fait de nous des ennemis dans la sphère privée ?
Ma palme d'or
Une femme anonyme, une « woman next door », retrouve par hasard l’amant flamboyant de ses 30 ans. Aujourd’hui, 50 ans tous les deux, cheveux blancs et abdominaux anéantis… une vie déjà écoulée.
Si son corps ne ressemble plus à celui « des femmes sur les affiches", son cœur, son sang et sa chair battent plus que jamais et c’est en caméra subjective qu’elle nous entraîne dans son cinéma intérieur ! Les temps se superposent... l’amour, les mots, les corps, l’engagement, l’argent, la lâcheté´, la maternité´, la passion, le désir, le désir, le désir... elle fait défiler sa vie sur l’écran magique de ses émotions.
« 24 ans de la vie d'une femme » palpitent devant nous et nous emportent avec humour et poésie, au cœur de nos propres histoires.
La question
Porté par Stanislas Nordey, ce témoignage puissant contre la torture donne la mesure des dangers qui guettent toute démocratie quand elle s’égare sur les voies de l’autoritarisme.
Écrit dans l’urgence et dans le plus grand secret par Henri Alleg alors enfermé à la prison de Barberousse à Alger, La Question évoque avec une précision implacable les tortures subies trois mois plus tôt par ce militant communiste. Interprété par Stanislas Nordey ce texte glaçant, publié en 1958 et aussitôt interdit par les autorités françaises, emmène le spectateur au point culminant de l’inaudible et de l’intolérable. Pour Laurent Meininger, qui signe cette mise en scène, ce témoignage du courage et de la dignité d’un homme fidèle à ses convictions demeure d’une actualité brûlante dans un monde où, face à la tentation de l’autoritarisme avec les dérives que cela suppose, les valeurs de la démocratie doivent plus que jamais être réaffirmées.
Piaf, je me fous du passé
Paris 1938...En plein succès, Piaf bouleverse le destin de Thérèse. Sa voix hors du commun, similaire à celle de Piaf, pousse la jeune fille à chanter dans la rue. Fréquentant les bas-fonds parisiens, elle accepte la proposition d'un producteur véreux : se faire passer pour la Môme...
Coeur à coeur
Un seul en scène à mi-chemin entre le film d'animation "Vice-Versa" et "Il était une fois... La Vie" !
Dans un corps humain, un cœur passionné, un cerveau un peu trop réfléchi et un tube digestif très peureux tenteront de faire équipe pour que leur "hôte", Guillaume, soit le plus épanoui possible...
Mais la route est sinueuse et les événements de sa vie les mettront à l'épreuve, quitte à créer des situations absurdes et décalées...
Un spectacle drôle et touchant de William Rageau, avec la collaboration à la mise en scène de Nicolas Laurent, qui nous parle d'amitié, de résilience et d'amour, avec beaucoup d’humour !
Cerise sur le gâteau, Christian Hecq, de la Comédie-Française, prête sa voix à un des personnages de la pièce !
Et vous, que diraient vos organes s'ils pouvaient parler ?
Le quatrième mur
« Veux-tu savoir qui je suis ? Et d’où je viens ?
Je ne suis ni un résistant, ni un héros, ni une légende. Mais un metteur en scène parce que, lorsque je n’ai plus d’idée, j’invente un personnage. C’est tout »
Georges, metteur en scène militant, s’envole pour le Liban en guerre, dans le but utopique de tenir une promesse faite à son ami mourant Samuel. Il veut rassembler sur scène, le temps d’une trêve poétique, des comédiens issus de chaque camp belligérant de ce conflit politique et religieux.
Cette pièce adaptée du roman de Sorj Chalandon – PRIX GONCOURT DES LYCÉENS – est un message de fraternité qui pose la question de l’art dans la société et nous pousse à nous interroger sur des valeurs de vivre-ensemble.